SIMON BREST
BIOGRAPHIE (Etablie par Annick Brest, fille du poète)
Simon Brest (24 octobre 1935 / 21 mars 2017)
Il
est
né
Montpitol,
au
lieu-dit
la
Soulade
(Haute-Garonne),
dans
la
maison
où
vécut
le
père
d’Armand
Guibert (poète, traducteur, éditeur de poésie notamment à Tunis et Alger durant l’occupation).
Troisième
d’une
fratrie
de
quatre
enfants,
il
est
scolarisé
à
l’école
primaire
publique
de
Montpitol.
Il
poursuit
ses
études
en
étant
pensionnaire
au
collège
puis
au
lycée
de
Lavaur
(Tarn),
jusqu’à
l’obtention du baccalauréat.
Avec
quelques
amis,
il
découvre
la
poésie,
lit
surtout
Arthur
Rimbaud,
fait
la
connaissance
de
Gaston
Puel qui sera un de ses tout premiers éditeurs.
En
1956,
il
est
affecté
au
collège
technique
de
Saint-Girons,
dans
l’Ariège
et
fait
la
connaissance
de
Gaston
Massat
et
de
Pierre
Gamarra
(Directeur
alors
de
la
revue
Europe
).
Il
découvre
l’œuvre
de
Pablo
Neruda
et
rencontre Gaston Bachelard à Toulouse.
En
1958
il
épouse
Lucette
Balart,
ariégeoise
d’origine
catalane.
Il
est
nommé
instituteur
à
l’école
primaire
de
Mazamet,
puis
enseigne
au
collège
de
Rabastens
(Tarn).
À
la
même
époque,
il
fait
la
connaissance
de
Jean
Malrieu
à
Montauban.
Ils
se rencontrent régulièrement à Penne du Tarn ou à Rabastens, et entretiennent une correspondance assidue.
Père
de
cinq
enfants
(Alain,
Annick,
Josée,
Claude,
Gilles).
Simon
Brest
poursuit
sa
carrière
d’instituteur
à
l’école
primaire
de Lavaur jusqu’en 1977, offrant à ses enfants et aux élèves son amour de la culture et une ouverture généreuse sur le monde.
Nommé
conseiller
pédagogique
à
Mazamet
en
1977,
puis
en
1980
à
Lavaur,
il
termine
sa
carrière
d’enseignant
en
1994,
affirmant
:
«
Je
ne
tourne pas la page, je poursuis seulement l’écriture d’une vie d’homme ».
En
effet,
parallèlement
à
sa
carrière
d’enseignant,
il
a
consacré
une
grande
partie
de
son
temps
à
la
poésie,
au
travail
d’ébénisterie,
à
la
poterie et au jardinage un peu plus tard (consacrant énormément d’énergie à parts égales à ces diverses activités)
Il
participe
régulièrement
aux
journées
de
poésie
de
Rodez.
Il
y
fait
la
connaissance
de
Jean
Digot,
Jean
Joubert,
Robert
Sabatier,
Luc
Decaunes, Frédéric-Jacques Temple, Denis-Paul Bouloc, Felix Denax, peintre, et de beaucoup d’autres.
Il
publie
en
1968
L’Autre
désert
(Subervie)
et
obtient
le
prix
Ilarie
Voronca
pour
cette
œuvre,
puis
en
1974,
le
prix
Antonin-Artaud
pour
La
Ville engloutie
(Le Cratère), dessins de Michel Battle.
Ce
guerrier
farouche
de
la
poésie
donne
des
récitals
dans
sa
région,
intervient
dans
de
nombreuses
manifestations,
rencontres
littéraires,
forme
des
animateurs
d’ateliers
d’écriture,
va
à
la
rencontre
du
public,
des
collégiens,
des
lycéens.
Il
collabore
plusieurs
années
durant
au
« Mai du Livre »
à Tarbes, où il rencontre Andrée Chedid, Eugène Guillevic, François Sautereau, Atahualpa Yupanqui…
Il
est
membre
–
notamment
avec
Hughes
Labrusse-
du
comité
de
rédaction
de
la
très
importante
revue
SUD
de
1970
à
1998,
fondée
par
Jean
Malrieu.
Il
est
également
membre
de
l’association
ARPO,
créée
dans
le
Tarn
en
1983
à
l’initiative
de
Jean-Lucien
Aguié
et
Gérard
Cathala qui réalise un travail considérable pour la cause poétique.
En somme une vie consacrée à l’écriture et au dire de poèmes, riche de rencontres et d’amitiés.
Il est traduit en anglais, arabe, espagnol, chinois…
de