SIMON GOLDBERTG
Simon
Goldberg
est
né
le
7
octobre
1913
dans
le
XIème
arrondissement
de
Paris.
Son
père
est
ferblantier
,
sa
mère
tapissière.
À
13
ans,
il
entre
dans
l’atelier
du
sculpteur
Élysée
Cavaillon
auprès
duquel
il
apprend
le
dessin
et
la
sculpture.
À
partir
de
1931,
il
étudie
à
l’
École
des
Arts
Appliqués
,
suivant le cours de modelage de
Robert Wlérick
et le cours de dessin de
Charles Malfray
.
En
1938,
il
organise
une
exposition
de
ses
œuvres
avec
son
ami
Raymond
Corbin
.
Durant
la
seconde
guerre
mondiale,
il
se
réfugie
en
Ardèche,
à
Saint-Martin
de
Valamas
où
il
réalise
de
très
nombreux
dessins.
En
1948,
il
est
chargé
de
la
réalisation
d’un
Monument
à
la
mémoire
de
la
Résistance
près
de
la
Charité sur Loire
.
À
la
fin
des
années
1960,
la
Monnaie
de
Paris
lui
commande
vingt-trois
médailles
:
Bizet,
Corot,
Daumier, Fellini, Renoir, etc…
Il
travaille
aussi
la
gravure,
et
illustre
plusieurs
livres
:
Les
Philippe
de
Jules
Renard
,
Les
petits
poèmes
en
prose
de
Baudelaire
,
La
pension
Mary
Stuart
de
Pierre
Mac
Orlan
,
L’Enfant
et
la
Rivière
de
Henri Bosco
, Les amours de
Ronsard
…
En
1955,
il
obtient
une
bourse
pour
passer
huit
mois
à
la
maison
Descartes
à
Amsterdam,
séjour
dont
il profite pour créer un ensemble de
monotypes
.
Dans
les
années
1970,
des
prix
viennent
récompenser
son
travail,
dont
le
prix
d’Aumale,
décerné
par
l’
Institut de France
(1978).
Il meurt à l’âge de 71 ans en 1985.
La Galerie Malaquais (Paris), a consacré récemment une importante exposition de ses dessins et monotypes.
Les
dessins
qui
ornent
la
présente
édition
sont
inédits
et
appartiennent
à
un
collectionneur
privé.
Ils
ne
prétendent
pas
«
illustrer
»
les
poèmes
de
Unamuno
évidemment,
mais
selon
nous
procèdent
des
tourments
de
la
même
époque
ainsi
que
des
mêmes
angoisses
intérieures.