MIGUEL DE UNAMUNO
BIOGRAPHIE (Wikipédia)
En
1888
,
à
l’âge
de
24
ans,
Miguel
de
Unamuno
postule
au
poste
de
professeur
de
basque
(langue
qu'il
parlait)
qui
est
octroyé
à
Bilbao
par
la
députation
forale
de
Biscaye
.
Mais,
se
trouvant
en
concurrence
avec
Sabino
Arana
(23
ans),
fondateur
du
parti
nationaliste
basque
démocratique,
et
Resurreccion
Maria
Azkue
(24
ans),
qui
deviendra
président
de
l’
académie
de
la
langue
basque
en
1919
,
Unamuno
n’obtient
pas
le
poste.
Il
part
ensuite
pour
Salamanque
et,
entre
1891
et
1901
,
il
devient
professeur
de
grec
à l’
université de Salamanque
.
En
1897
,
il
traverse
une
crise
religieuse
provoquée
par
une
maladie
cardiaque
dont
son
Journal
intime
porte
le
témoignage.
La
perte
de
Cuba
lui
apparaît
comme
le
symbole
du
déclin
de
l’
Espagne
et
devient
le
point
de
départ
de
la
Génération
de
98
,
mouvement
d’écrivains
qui
se
donnaient
pour
mission
la
régénérescence
culturelle
de
leur
peuple
et
qui
réunit
à
côté
d’Unamuno,
Valle-Inclán
,
Antonio
Machado
ou
encore
Juan
Ramón
Jiménez
.
Ils
participent
à
beaucoup
de
journaux
et
de
publications
collectives
littéraires
ou
culturelles,
comme
La
Esfera
,
Nuevo
Mundo
,
Mundo
Gráfico
,
La
Ilustración
Española
y
Americana
,
Alma
Española
,
España
,
Faro
,
La
España
Moderna
,
où
Miguel
de
Unamuno
écrit
sur
le
Pays
basque,
évoque
les
prémices
d'une
guerre
civile
à
venir,
celles
de
l'européanisation
de
l'Espagne et dans lesquelles il traite abondamment les différents thèmes culturels de son pays.
Il
occupe
les
fonctions
de
recteur
de
l’
université
de
Salamanque
à
partir
de
1900
,
mais
se
voit
destitué
de
sa
charge
en
1914
en
raison
de
son
hostilité
envers
la
monarchie.
Ses
articles
virulents
lui
valent
d’être
contraint
de
s’exiler
aux
îles
Canaries
en
1924.
La
chute
de
Primo
de
Rivera
provoque
son
retour
six
ans
plus
tard,
en
1930.
Il
retrouve
alors
son
poste
de
recteur
lors
de
la
proclamation
de
la
République.
Élu
député,
il
livre
un
dernier
combat
contre
tout
pouvoir
dictatorial
lors
d’une
grande
cérémonie
franquiste
(le
jour
de
la
fête
de
la
Race
espagnole)
où
il
prononce
un
discours
resté
célèbre.
Il
répond
au
professeur
Francisco
Maldonado
qui
attaque
les
nationalismes
basque
et
catalan
et
s’en
prend
à
l’évêque
de
Salamanque
et
au
général
Millán-Astray
(fondateur
de
la
légion
étrangère
espagnole
).
Ses
détracteurs
crient
"A
bas
l'intelligence".
Il
manque
d’être
lynché.
Il
ne
devra
son
salut
qu’à
l’épouse
de
Franco,
Doña
Carmen
Polo
,
qui
le
prit
par
le
bras
et
le
raccompagna
jusque
chez
lui.
Il
sera
destitué
de
son poste de recteur.
Assigné
à
résidence
alors
qu’au
départ
il
avait
accueilli
favorablement
le
soulèvement
de
Franco
contre
la
république
espagnole
,
il
meurt
à
l'âge de 71 ans. Son épouse Concha est morte en 1934.